Les panélistes de la thématique des produits locaux et des circuits courts nous ont décrit plusieurs initiatives ayant eu lieu au Brésil, en France et au Burkina, en passant par le secteur de l’élevage au Togo. Ces initiatives allaient de la vente directe par internet aux groupements solidaires et militants de producteur·es et consommateur·es, en passant par une boutique-bar-restaurant proposant des mets exclusivement locaux et une plateforme de la consommation locale. De toutes ces initiatives, un point commun ressort : il est indispensable de se mettre ensemble et de s’organiser à l’échelle locale pour affûter notre force de frappe. Il s’agit également de ressouder les liens entre le/la producteur·rice et le consommateur·rice qui s’estompent peu à peu et d’innover dans la communication. Il reste cependant des défis en matière de lutte contre les contrefaçons, de renforcement de la qualité, la conservation, la stabilisation de l’offre et de la compétitivité des prix face aux produits importés. Pour conclure, la question du consommer local n’est pas seulement à traiter sous l’angle économique ou environnemental. Il s’agit également d’une façon de voir le monde qui facilite son émancipation sociale, culturelle et politique.