La dégradation des terres est un processus qui ne peut être jugé indépendamment de son contexte spatial, temporel, économique et culturel. On peut distinguer deux types de facteurs :
▪ Les facteurs immédiats ou directs, généralement liés au système d’utilisation des terres
▪ Les facteurs sous-jacents (indirects) qui peuvent être locaux, nationaux et inclure des éléments démographiques, économiques et sociopolitiques.
S’il est impossible d’atteindre une situation d’arrêt total de la dégradation des terres, une situation de neutralité combinant une réduction du taux de dégradation des terres et une restauration des terres dégradées peut être recherchée. Grâce à sa mise en oeuvre, cette Neutralité de Dégradation des Terres (NDT) doit alors permettre d’accroître la sécurité alimentaire, améliorer la résilience des terres et des populations concernées et renforcer une gouvernance foncière responsable. En Juin 2017, le chef de l’État du Burkina Faso s’est engagé devant la communauté internationale à mettre en place l’objectif de Neutralité de Dégradation des Terres d’ici à 2030.